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Demande pour que la Crécerelle devienne un des emblèmes de Maurice

C’est lors d’une visite officielle à la réserve de Rivière Noire que Vikash Tatayah, directeur de conservation à la Mauritius Wildlife Foundation (MWF), a formulé sa demande auprès de l’Attorney General et ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Maneesh Gobin.

La Crécerelle pourrait devenir un oiseau emblématique de Maurice rejoignant d’autres symboles officiels tel que le Dodo ou le Trochettia boutoniana, également appelé fleur Boucle d’oreille, qui a été déclaré fleur nationale le 12 mars 1992 lorsque Maurice accéda au statut de république. C’est lors d’une visite officielle à la réserve de Rivière Noire que Vikash Tatayah, directeur de conservation à la Mauritius Wildlife Foundation (MWF), a formulé sa demande auprès de l’Attorney General et ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Maneesh Gobin.

« La Crécerelle de Maurice est un oiseau endémique de nos forêts. Elle a été considérée comme une espèce en danger d’extinction depuis les années 1970. Aujourd’hui, grâce au soutien du gouvernement et autres institutions internationales, l’espèce a pu être sauvée de la disparition avec grand succès. Cet acte est également reconnu comme étant l’un des meilleurs sauvetages à l’échelle mondiale. À ce jour, nous comptons quelque 350 individus qui vivent à l’état naturel. C’est donc avec fierté que nous avons formulé cette demande auprès du gouvernement mauricien dans le cadre des 30 ans de la République de Maurice. Un dossier a d’ailleurs été remis au gouvernement et nous attendons que cela soit débattu lors des prochains conseils des ministres », affirme Vikash Tatayah.

La Crécerelle de Maurice, de son nom scientifique Falco punctatus, est une espèce endémique des forêts de l’île. Reconnu pour son agilité et plumage marron à taches noires, ce petit faucon se nourrit principalement de rongeurs, de lézards, de petits oiseaux ainsi que divers insectes. Menacé par la déforestation et l’usage des pesticides et autres produits utilisés contre la malaria dans les années 1950 à 1960, le rapace a suscité un certain intérêt auprès des ornithologues.

« L’espèce fut gravement menacée de disparition dans les années 1970. En 1974, il ne restait plus que quatre oiseaux dont deux mâles et deux femelles. Toutefois, sur les deux femelles, une seule était en état de reproduction. Ce n’est que vers la fin des années 1990 que nous avons pu atteindre un nombre décent de l’espèce. Avec notre programme d’élevage de la Crécerelle en captivité, nous sommes heureux et fiers de dire que l’oiseau a été sauvé », confie le directeur de conservation de la MWF.

Request for the Kestrel to become an emblem of Mauritius

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The Mauritius Kestrel could become one of the Republic’s emblematic bird joining other official symbols such as the Dodo or the Trochettia boutoniana, also known as the earring flower, which was declared the national flower on 12 March 1992 when Mauritius became a Republic. It was during an official visit to the Black River Reserve that Vikash Tatayah, Director of Conservation at the Mauritius Wildlife Foundation (MWF), made his request to the Attorney General and Minister of Agro-Industry and Food Security, Maneesh Gobin.

 

« The Mauritius Kestrel is an endemic bird of our forests. It has been considered an endangered species since the 1970s. Today, with the support of the government and other international institutions, the species has been saved from extinction with great success. This act is also recognised as one of the best rescues in the world. Today, we have some 350 individuals living in the wild. It is therefore with pride that we have made this request to the Mauritian government as part of the 30 years of the Republic of Mauritius. A file has been submitted to the government and we expect it to be discussed at the next Council of Ministers », says Vikash Tatayah.

 

The Mauritian Kestrel, with its scientific name Falco punctatus, is a species endemic to the island’s forests. Known for its agility and brown plumage with black spots, this small falcon feeds mainly on rodents, lizards, small birds and various insects. Threatened by deforestation and the use of pesticides and other products used against malaria in the 1950s and 1960s, the bird of prey has aroused some interest among ornithologists. 

 

« The species was in danger of extinction in the 1970s. By 1974, only four birds remained two males and two females. However, of the two females, only one was in a breeding state. It was not until the late 1990s that we were able to achieve decent numbers of species. With our captive breeding programme for the Kestrel, we are happy and proud to say that the bird has been saved, » says the MWF’s conservation manager.

 

 

 

 

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